L’esclavage : un combat toujours d’actualité

Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage

Nous sommes le 2 décembre 2025, la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage, et ce combat est malheureusement toujours d’actualité. Mais nous parlons aujourd’hui d’esclavage moderne, explication :

« Liberté, égalité, fraternité » : ces valeurs, chères à tous, résonnent particulièrement aujourd’hui, alors que le monde célèbre la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage. Pourtant, l’esclavage n’a pas disparu. Il a simplement changé de visage.

L’esclavage moderne, c’est quoi ?

 L’esclavage moderne regroupe le travail forcé, la traite des êtres humains, la servitude pour dettes, le mariage forcé, l’exploitation sexuelle et le travail des enfants.

Il s’agit essentiellement de situations d’exploitation qu’une personne ne peut refuser ou quitter en raison de menaces, de violence, de coercition, de tromperie et/ou d’abus de pouvoir.

Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT) et l’ONU, 50 millions de personnes (estimation) dans le monde en étaient victimes en 2021, soit une augmentation de 10 millions depuis 2016. En France aussi, des milliers de personnes sont concernées, souvent invisibles, exploitées dans des ateliers clandestins, des champs, des foyers ou des réseaux de prostitution.

Des formes multiples et insidieuses

  • Travail forcé : des ouvriers, des domestiques, des pêcheurs, contraints de travailler sous la menace, sans salaire ou avec des dettes impossibles à rembourser.
  • Traite des êtres humains : des femmes, des hommes, des enfants, vendus ou déplacés de force pour être exploités.
  • Mariages forcés : des jeunes filles mariées contre leur gré, privées d’éducation et de liberté.
  • Exploitation des enfants : 138 millions d’enfants travaillent au lieu d’aller à l’école, selon l’UNICEF.

Pourquoi en parler aujourd’hui ? 

Parce que l’esclavage moderne est souvent invisible, mais présent partout, y compris en Europe et en France.

Les conséquences sont un enrichissement important des réseaux. criminels, l’exploitation de personnes ne peuvent refuser en raison de menaces, de violence, de coercition, de tromperie et/ou d’abus de pouvoir, et pour les gouvernements, ce sont des recettes fiscales envolées du fait de la nature illicite des gains et des emplois qui les génèrent.

De façon plus générale, les profits tirés de cet esclavage moderne renforcent les réseaux criminels, favorisent la corruption et portent atteinte à l’État de droit.

Que faire ?

  • S’informer et en parler : connaître les signes de l’exploitation (isolement, peur, absence de papiers, conditions de travail indignes),
  • Agir : privilégier des entreprises engagées contre le travail forcé dans leurs chaînes d’approvisionnement, comme celles labellisées « commerce équitable » ou « éthique »,
  • Alerter : soyons attentifs
    • aux situations de servitude domestique des femmes ou des jeunes filles,
    • à la traite des êtres humains à des fins économiques dans les secteurs du bâtiment, de la restauration, du commerce, de l’artisanat, des petites entreprises ou de l’agriculture,
  • Soutenir : des associations comme le Comité contre l’esclavage moderne (ONG Française), Anti-Slavery International (ONG Britannique), ou la Fondation Walk Free (ONG Australienne) luttent au quotidien.

Comité contre l’esclavage moderne :

Le CCEM met en place des interventions directes auprès des professionnels, participe à des actions collectives, ou intervient lors de colloques et de séminaires. Ceci dans l’objectif de sensibiliser le grand public et de former les professionnels de premier contact. Notre but : toucher des personnes capables d’apporter une aide dans la lutte contre la traite à des fins d’exploitation par le travail. Pour cela, il a développé une brochure simple vulgarisation la définition légale de cette infraction et informant les professionnels des principaux indices d’identification des victimes potentielles


À Kaze Océan, ce nouveau type d’esclavage résonne de part notre histoire familiale réunionnaise : l’abolition de l’esclavage a eu lieu de 20 décembre 1848 à la Réunion et fait partie de de l’Histoire de l’Île

C’est aussi pourquoi nous nous engageons. En tant qu’établissement labellisé Ecolabel Européen, nous mettons un point d’honneur à promouvoir un tourisme respectueux des droits humains et de l’environnement. Nous soutenons aussi des associations qui luttent contre les discriminations et pour l’inclusivité.

« La liberté, c’est comme l’océan : ça ne se divise pas, ça se partage. » Venez en parler avec nous autour d’un rougail saucisses ou d’un punch maison à La Guinguette des Copains. Faisons vivre ensemble ces valeurs chaque jour !

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